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Kataragama

 

Pendant le festival, impossible de trouver un logement à Kataragama même. On se rabat donc sur le village de Debarawewa, au Sakura Guest House (Swarna - Debarawewa - Tissamaharama - Tel. 047 37198) plus exactement. L'endroit est propre et agréable, l'accueil chaleureux et la nourriture très bonne. Le proprio est un peu collant mais cette adresse à tout pour plaire.

Samedi 24 au soir, nous prenons le bus public pour Kataragama. Compter 20 mn. Aux abords de la ville ça commence déjà à être la pagaille. Les gens arrivent de tous les côtés. Les bus, voitures, charrettes sont archi bondées.

Le bus nous laisse à la gare routière et nous n'avons qu'à suivre le flot ininterrompu des pèlerins pour rejoindre le lieu de la Perahera (procession).

Kataragama est l'un des lieux les plus sacrés du pays. On y vénère Skanda, le Dieu de la guerre. On y vient aussi pour y faire des voeux dans l'espoir qu'ils seront exaucés. Le truc marrant, c'est que aussi bien les tamouls, les bouddhistes et les musulmans participent à la célébration qui dure une dizaine de jours. Pour l'occasion, les rues se remplissent de nombreux marchands ambulant ou non, qui vendent vraiment de tout.

Le lieu de la procession se compose d'une vingtaine de temple de cultes différents rassemblés dans un petit périmètre. La nuit, ils sont tous sont éclairés et les rues sont illuminées par des centaines d'ampoules.

Pour bien apprécier la procession, c'est vraiment la galère tellement il y a de monde. On fini par se percher debout sur un muret au commencement de la Perahera. 

Festival de Katagarama

La procession comprend de nombreux danseurs, acrobates, jongleurs, fakirs, etc... et bien sûr de superbes éléphants richement décorés. Tout ce beau monde est censé accompagner le Dieu Skanda qui rejoint Valli, sa maîtresse. L'ensemble forme un mélange de couleurs, danses, chants et odeurs vraiment féerique. La procession de nuit dure plus de deux heures. Deux heures vraiment inoubliables. Nous n'avons en revanche pas assisté à la procession qui se déroule la journée.

Il paraît que la Perahera de Kandy est beaucoup plus importante. De quoi nous laisser quelques regrets !

Il se pratique aussi des actes de mortification. On a seulement vu quelques dévots se percer les joues et la langue avec des pics, des broches... Ca fait pas envie !!

Après la procession, nous retournons en bus à notre Guest House vers minuit, des images plein la tête et des courbatures plein les jambes.

Dimanche 25 juillet, on fait la grasse matinée jusqu'à 9 h 30. Puis nous repartons en bus jusqu'à Tissamaharama puis Mirissa.

C'est sur ce trajet que des rabatteurs nous ont vraiment emmerdés. A la gare, on retrouve un mec qui nous collait depuis la procession. Il nous incite à prendre un bus. Nous refusons, le remercions et lui donnons congés. Par miracle, on le retrouve dans notre bus avec des potes à lui. Seul problème, le prix de nos billets a plus que doublé entre temps, soit disant à cause de nos sacs (qui n'ont jamais posés de problèmes).
Grosse embrouille. Comme on refuse de payer la commission de nos "amis", on se fait lourder du bus avec nos acolytes dans un endroit paumé. On est quitte pour attendre le prochain bus. Malheureusement, nos lascars font surface à nouveau. Impossible de les lâcher.
Finalement, on sera obligé de négocier avant que cela ne dégénère. Si vous êtes abordés par un grand brun moustachu avec une coupe à la Jackson five, méfiez-vous. Il est bon de préciser que ce mec s'est fait courser pendant un moment à Tissa par une de ses connaissances munie d'une massue !! Pas très fréquentable notre pote !

On arrive quand même Dimanche à Mirissa.


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